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Bien être salarié

Publié le 24.10.2025

8 min lecture

Avantages aux salariés : comment les transformer en levier d'employer branding ?

Les avantages salariés regroupent tous les leviers, financiers et non financiers, qui complètent le salaire pour améliorer le pouvoir d’achat, la santé, la mobilité, l’équilibre de vie et, plus largement, la Qualité de Vie au Travail. Bien conçus, ils renforcent l’attractivité, la fidélisation et la marque employeur, tout en maîtrisant les coûts grâce aux régimes d’exonération sociale ou fiscale existants. En 2025, la personnalisation progresse, les attentes se recentrent sur le pouvoir d’achat, la santé et la flexibilité, et la plupart des directions RH cherchent une méthode claire pour choisir, cadrer juridiquement, déployer et piloter ces dispositifs.

Pourquoi proposer des avantages salariés ?

  • Renforcer l’attraction et la fidélisation : une politique d’avantages lisible et utile pèse fortement dans le choix d’un employeur et dans la durée de rétention, en particulier dans les métiers en tension. Elle agit comme un “second salaire” perçu, sans nécessairement alourdir les charges si l’on exploite correctement les exonérations disponibles.
  • Soutenir le pouvoir d’achat et la motivation : titres-restaurant, prise en charge des transports, épargne salariale, mutuelle et prévoyance améliorent le quotidien et réduisent les irritants.
  • Différencier la marque employeur : quand les avantages sont adaptés aux usages (télétravail, mobilité douce, conciergerie, QVT, services à la personne), ils donnent de la substance aux promesses RH et créent un effet d’entraînement.

Côté chiffres, une étude soutenue par BNP Paribas (Mūcho x Toluna Harris Interactive) indique que 94 % des DRH considèrent les avantages salariés comme un levier stratégique pour la marque employeur, alors que moins d’un sur deux juge sa politique bien pilotée : l’enjeu n’est donc pas seulement de donner, mais de bien orchestrer.

Les types d’avantages salariés (catégories & définitions)

Avantages obligatoires

Ce sont les dispositifs que la loi ou les accords nationaux imposent à l’employeur :

  • Transport domicile-travail (abonnements) : prise en charge minimale de 50 % des abonnements de transport public pour tous les salariés éligibles.
  • Remboursement des frais professionnels : remboursement des dépenses engagées pour les besoins de l’activité, selon les règles du BOSS (forfaitaires ou au réel, cadrage URSSAF).
  • Congés payés et absences légales : congés payés, événements familiaux, etc. (cadre Code du travail).
  • Participation aux résultats : obligatoire pour les entreprises d’au moins 50 salariés (ou UES de 50+), via un accord fixant les modalités.
  • Complémentaire santé (mutuelle d’entreprise) : couverture collective obligatoire depuis l’ANI, avec participation employeur d’au moins 50 % et garanties minimales.
  • Prévoyance pour les cadres : obligation spécifique issue de l’accord cadres (dit “1,50 % tranche 1”), avec priorité à la garantie décès.

Avantages facultatifs

Ce sont les leviers différenciants, à configurer selon vos priorités sociales et budgétaires :

  • Titres-restaurant / carte repas : cofinancement employeur-salarié, plafond d’exonération et règles URSSAF. En 2025, la part employeur exonérée peut aller jusqu’à 7,26 € par titre.
  • Épargne salariale : intéressement, participation volontaire, PEE/PEI, PER collectif… leviers de partage de la valeur et de projection de long terme.
  • Mobilité / transport : forfait mobilités durables (vélo, covoiturage, etc.) exonéré jusqu’à 600 € ou 900 € en cumul avec un abonnement de transport public.
  • Télétravail & flexibilité : jours télétravaillables, horaires souples, temps partiel choisi dans un cadre sécurisé.
  • Chèques cadeaux, bons d’achats via CSE, services à la personne / conciergerie, QVT / bien-être, avantages en nature (ordinateur, téléphone, véhicule de fonction).

Les avantages salariés les plus plébiscités en 2025

  1. Titres-restaurant / carte repas : c’est l’avantage préféré des salariés car il combine simplicité d’usage, pouvoir d’achat et réseau d’acceptation en restauration et commerces alimentaires, avec un cadre d’exonération connu des URSSAF.
  2. Télétravail / flexibilité : la flexibilité reste un marqueur fort d’attractivité, à condition de conserver des règles claires sur l’équipement, la sécurité et l’organisation.
  3. Mutuelle / prévoyance renforcée : la qualité de la couverture santé et de la prévoyance pèse dans la décision de rejoindre et de rester, particulièrement pour les profils expérimentés.

Contraintes, erreurs fréquentes et pièges à éviter

  • Coûts cachés et équité : mal calibrer la participation patronale ou les critères d’accès crée des disparités internes et des risques de contestation.
  • Complexité paie / gestion : absence d’intégration SIRH, règles URSSAF mal appliquées, justificatifs mal archivés, autant de sources d’erreurs et de redressements.
  • Usage faible : un avantage peu lisible ou mal communiqué est peu utilisé, donc peu rentable socialement.
  • Risques juridiques : différence de traitement sans critères objectifs, ou non-respect des seuils/obligations (mutuelle, participation, prévoyance cadres).

Comment mettre en place des avantages salariés ?

Les étapes clés

  1. Diagnostic : cartographier vos populations, usages, attentes et contraintes budgétaires.
  2. Consultation : associer CSE, managers et représentants pour sécuriser et favoriser l’adhésion.
  3. Budget & cadre juridique : arbitrer la participation employeur, les conditions d’éligibilité et les seuils d’exonération.
  4. Choix des prestataires : comparer coûts, intégrations SIRH/paie, support, reporting.
  5. Formalisation : DUE ou accord collectif, notes RH, mentions dans le règlement intérieur.
  6. Déploiement & communication : guide salarié, FAQ, sessions de questions-réponses, support dédié.
  7. Pilotage : suivre taux d’usage, satisfaction, coûts par salarié et écarts d’équité.

Modalités juridiques & fiscales à garder en tête

  • Respecter les conditions d’exonération URSSAF propres à chaque avantage (titres-restaurant, FMD, épargne salariale, chèques cadeaux via CSE).
  • Documenter les règles d’éligibilité et d’attribution, ainsi que les critères objectifs justifiant d’éventuelles différenciations.

Exemple de mise en œuvre avec Openeat

  • Méthode : choix du fournisseur, rédaction d’une DUE, information du CSE et des salariés, configuration paie et suivi temps réel.
  • Points différenciants : déploiement rapide, fonctionnement 100 % dématérialisé, intégrations RH/paie et cadrage URSSAF détaillé dans leurs ressources.
  • Ressource : guide “Mise en place des titres-restaurant”.

Mesurer le retour sur investissement (ROI) des avantages

Indicateurs utiles

  • Adoption et usage : taux d’éligibles vs bénéficiaires, fréquence d’utilisation, panier moyen pour les titres-restaurant.
  • Impact RH : taux de satisfaction, eNPS, turnover, temps de recrutement, absentéisme.
  • Impact financier : coût annuel par salarié, niveau d’exonération obtenu, coûts de gestion/paie, économies de temps RH.

Méthodes de calcul

  • Coût total = (coûts directs : dotations, cotisations, prestataires) + (coûts indirects : temps RH, paie, communication).
  • Valeur créée = (économies de charges grâce aux exonérations) + (productivité gagnée via engagement/présence) + (coûts d’attraction/rétention évités).
  • ROI = (Valeur créée – Coût total) / Coût total.

Prenons un exemple concret : si vos titres-restaurant génèrent 120 € d’exonérations/an/salarié et 80 € d’économies de temps de gestion, pour un coût total net de 300 €, le ROI = (200 – 300) / 300 = –33 %. En ajustant la valeur faciale, la part employeur ou l’outil de gestion, vous pouvez passer en territoire positif.

Cas concrets & témoignages RH

Collectivité : Mairie de Pégomas

La commune a choisi une solution dématérialisée simple à déployer et bien acceptée par des agents auparavant réticents, avec un bénéfice immédiat en usage quotidien.

ESN : Hartwood

L’entreprise met en avant des gains budgétaires et une forte préférence des collaborateurs pour la solution adoptée, ce qui a facilité le déploiement et l’adhésion.

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Des avantages justes pour le bien-être financier de vos salariés et de vos entreprise.

On répond à toutes vos questions

Tout ce que vous voulez savoir sur Openeat et le titre restaurant, c'est ici.

Peut-on avoir des titres restaurant dans la fonction publique ?

La réponse est oui !

Openeat est d'ailleurs une solution de titres restaurant très appréciée du secteur public pour plusieurs raisons :

  • Un déploiement simplifié : notre solution sans carte et sans chèques simplifie la gestion et le déploiement des titres.
  • Pas de prélèvement sur salaire : c'est l'objection numéro des salariés qui ne souhaitent pas bénéficier de titres. Avec Openeat, vous n'êtes plus prélevé sur votre salaire.
  • C'est accepté partout : les agents situés en zones rurales (où les titres classiques sont moins bien acceptés) peuvent en profiter tout autant que ceux situés en zones urbaines. Openeat, c'est la seule solution de titres restaurant acceptée partout.

Quelques unes des collectivités qui ont équipé leurs agents avec Openeat :

Toutes les réponses à vos questions sont ici :

Est-ce que je dois toujours payer avec mon téléphone ?

Pas du tout !

Pour profiter des titres restaurant Openeat, vous n'avez rien à changer. Vous payez vos dépenses alimentaires comme vous le faites d'habitude, avec votre carte bancaire. Pour être remboursé, vous avez deux options :

  • Le remboursement automatique. Il faut juste connecter Openeat à votre compte bancaire en 5 minutes. Et vous n'avez plus rien à faire. Openeat détecte les dépenses alimentaires et vous rembourse automatiquement de la part employeur.
  • Le remboursement manuel. Vous devez simplement scanner votre ticket de CB une fois la dépense effectuée. Et voilà, vous êtes remboursé de la part employeur.

Est-ce qu'Openeat a accès à mes relevés bancaires pour me rembourser ?

La réponse est non !

Le traitement des transactions éligibles aux titres restaurant est réalisé par un tiers de confiance, Bridge, qui travaille également avec Qonto, PayFit ou encore la Banque Populaire. Ni Openeat ni votre employeur n'ont accès à vos relevés de comptes bancaires.

Pour en savoir plus sur le fonctionnement d'Openeat et l'Open Banking, nous répondons à toutes vos questions juste ici :

Comment mettre en place des titres restaurant simplement ?

Pour les ressources humaines :

Vous voulez déployer vos titres restaurant mais vous ne savez pas par où commencer ? Pas de panique. Voici un guide très complet dédié aux ressources humaines qui répond à toutes vos questions techniques et vous accompagne de A à Z :

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Pour les salariés :

Vous souhaitez que votre entreprise mette en place des titres restaurant pour vous et vos collègues ? Nous avons rédigé un court guide qui répond à vos questions principales sur le titre restaurant :

Est-ce que je peux utiliser mes titres restaurant au supermarché ?

La réponse est oui !

Légalement, vous pouvez utiliser vos titres restaurant dans tous les commerces alimentaires (épicerie, brasserie, restaurant traditionnels, et donc aussi les supermarchés) mais uniquement sur des produits alimentaires (directement consommables ou non).

💡 Attention, les commerces alimentaires n’ont pas d’obligation d’accepter le titres restaurant classiques (hors Openeat). Si des enseignes comme Aldi et Lidl les acceptent aujourd’hui, plus de 20 % des commerces alimentaires les refusent en raison de commissions trop élevées.

Toutes les réponses à vos questions sont ici :

Les titres restaurant sont-ils obligatoires ?

La réponse est non !

L'employeur n’est pas obligé de donner des titres restaurant à ses salariés. Voici les obligations des employeurs :

  • Si vous êtes une entreprise de moins de 50 salariés, rien ne vous oblige à donner des titres restaurant à vos salariés. C’est un choix qui vous appartient ;
  • Si vous êtes une entreprise de plus de 50 salariés, vous devez soit mettre en place un espace de restauration pour vos salariés, avec des installations pour conserver, réfrigérer et réchauffer les aliments, ou proposer le fameux titre restaurant.

Toutes les réponses à vos questions sont ici : Les titres restaurant sont-ils obligatoires ?

Comment sont financés les titres restaurant ?

Le titre restaurant est co-financé par le salarié et par l’employeur, qui doit prendre à sa charge 50 % à 60 % de sa valeur. Par exemple : pour un titre à 10 €, l'employeur doit s'acquitter de 5 € à 6 €, le salarié de 4 € à 5 €.

💡 Depuis le 1er janvier 2025, la contribution de l’employeur au financement des titres-restaurant peut être exonérée jusqu’à 7,26 € par titre.

Pour aller plus loin : Titres restaurant : comment calculer la part employeur ?

Comment faites-vous pour donner des titres sans prélèvement sur salaire ?

C’est tout simple. Openeat rembourse (automatiquement ou manuellement) la part employeur des dépenses alimentaires de vos salariés.

Par exemple :

  • Disons que votre entreprise co-finance 10 € / jour de titres resto pour vos salariés à50 %
  • Si votre salarié achète le midi un sandwich à la boulangerie pour 10 €
  • Il est remboursé de 5 € sur sa dépense par Openeat

Plus besoin de prélèvement sur la fiche de paie des salariés, la participation entreprise suffit pour rembourser les dépenses alimentaires.

💡 C'est en moyenne 108 € par mois et par salarié en plus sur la fiche de paie.

Comment faites-vous pour donner des titres sans carte ou chèques papiers ?

Openeat est une application qui rembourse les dépenses alimentaires de vos salariés de deux façons :

  • Ou automatiquement, en connectant en 5 minutes leur compte bancaire à l’application Openeat.
  • Ou en scannant leurs tickets de carte bancaire via l’application.

Plus besoin de cartes ou de papiers. C’est bon pour la planète et c’est aussi beaucoup de temps de gagné pour ressources humaines et les entreprises.

💡 D'ici à 2026, d’après la ministre chargée des petites et moyennes entreprises et du commerce, Olivia Grégoire, le titre restaurant dématérialisé deviendra obligatoire en France.

Nous répondons à toutes vos questions juste ici :

Quels avantages sont obligatoires légalement ?

Transport public à 50 % minimum, remboursement des frais professionnels selon les règles BOSS, congés et absences légales, participation aux résultats pour 50+ salariés, mutuelle d’entreprise (inférieur ou égal à 50 % employeur), prévoyance cadres (1,50 % T1 prioritairement affecté au décès).

Peut-on différencier les avantages selon les catégories de salariés ?

Oui, si la différence repose sur des critères objectifs, pertinents et vérifiables (ex. contraintes métiers, éloignement, horaires), et si les règles sont formalisées et communiquées.

💡 Attention, cette règle ne s'applique pas à tous les avantages aux salariés. Les titres restaurant, par exemple, doivent être distribués de manière égale à tous les salariés de l'entreprise, CDI, CDD, alternants et même télétravailleurs.

Quel est le coût pour l’employeur et pour le salarié ?

Il dépend du dispositif. Exemple titres-restaurant : part employeur 50-60 % avec plafond d’exonération URSSAF par titre. Le reste peut être pris en charge par le salarié (ou non selon le modèle).

Comment assurer l’équité entre bénéficiaires ?

Il faut définir des critères d’éligibilité simples, publiés et applicables à situations comparables, prévoir des exceptions motivées et réexaminées, et auditer l’usage annuellement.

Que faire si l’usage est faible ?

Mesurer la compréhension et la perception, simplifier l’accès, former les managers, ajuster le support (carte, appli, papier), renforcer la communication et revoir les seuils si nécessaire.

💡 Des outils digitalisés comme Openeat vous permettent de monitoriser de près la consommation de vos avantages salariés, et donc, de choisir vers lesquels diriger vos nouveaux budgets.

Comment modifier ou arrêter un avantage sans crispation ?

Comme pour tout, il faut anticiper : bilan d’usage, consultation CSE, période de transition, alternatives compensatoires et communication transparente sur les raisons et le calendrier.

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