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Titre restaurant supermarché : où et comment les utiliser ? (2025)

La loi n° 2025-56 du 21 janvier 2025 prolonge jusqu’au 31 décembre 2026 la possibilité de payer vos courses alimentaires (hors alcool) en grandes surfaces avec un titre-restaurant, toujours dans la limite de 25 € par jour et du lundi au samedi. Près de 234 000 magasins acceptent les titres restaurant classiques, 1 commerçant sur 2, y compris Aldi et Lidl. Voici l’essentiel : règles, produits autorisés et bons réflexes pour rester conforme.
💡 Openeat est la seule solution de titres restaurant acceptée partout. C'est 100 % des commerces alimentaire, contre 50 % des commerces alimentaires environ pour les solutions classiques.
Pourquoi utiliser ses titres-restaurant en supermarché ?
Avantages pour les salariés
Les titres-restaurant classiques ou dématérialisés restent l’avantage social numéro 1 : 65 % des Français les placent en tête de leurs bénéfices préférés. Et la demande reste forte : 85 % des salariés qui n’en disposent pas souhaitent en bénéficier, signe que le dispositif reste un levier de pouvoir d’achat très attendu.
Utiliser sa carte, ou ses chèques encore disponibles, au supermarché amplifie ce pouvoir d’achat :
- On règle ses courses alimentaires du quotidien (frais, surgelés, épicerie, boissons sans alcool) au centime près ;
- On optimise le plafond de 25 € par jour, souvent insuffisant pour un repas au restaurant mais largement suffisant pour remplir le frigo ;
- On fait ses achats du lundi au samedi, en une seule transaction, sans devoir multiplier les passages en caisse.
💡 Dans les faits, le salarié transforme un avantage pensé pour la pause-déjeuner en un budget nourriture global, particulièrement utile dans un contexte d’inflation.
Et les entreprises
Côté employeur, l’attribution de titres-restaurant reste exonérée de cotisations sociales jusqu’à 7,26 € par titre (plafond 2025), à condition de financer entre 50 % et 60 % de la valeur faciale.
Autoriser (ou encourager) l’usage en grande distribution présente donc plusieurs intérêts :
- Satisfaction salariale immédiate : un avantage perçu comme concret, qui soutient le budget alimentaire au-delà de la pause-déjeuner.
- Attractivité RH : dans un marché de l’emploi tendu, proposer un titre utilisable en supermarché renforce la marque employeur.
- Gestion simplifiée : avec la carte dématérialisée, plus de chèques à distribuer ni de rendu de monnaie à gérer ; les rechargements mensuels s’automatisent.
- Neutralité budgétaire : tant que la contribution patronale reste sous le seuil de 7,26 €, l’entreprise n’alourdit ni ses charges ni sa masse salariale.
💡 En somme, en permettant l’utilisation des titres-restaurant au supermarché, le gouvernement soutient le pouvoir d’achat des salariés tout en préservant l’optimisation fiscale de l’entreprise : un équilibre gagnant-gagnant à coûts maîtrisés.
Pour aller plus loin : Carte ticket restaurant : avantages et inconvénients
Quels produits sont éligibles avec un titre-restaurant ?
Depuis la loi n° 2025-56 du 21 janvier 2025, la dérogation, qui devait s’arrêter fin 2024, est prolongée jusqu’au 31 décembre 2026 : vous pouvez donc continuer à payer une grande partie de vos courses alimentaires au supermarché avec votre carte ou vos chèques titres-restaurant.
Produits autorisés : l’essentiel de vos courses
Le principe est simple : tout ce qui se mange ou se boit sans alcool passe en caisse, qu’il soit prêt à consommer ou à réchauffer plus tard. Les catégories officiellement listées le 23 janvier 2025 par l’administration :
- Produits frais : fruits, légumes, salades composées, charcuterie, fromages, desserts laitiers, plats cuisinés, quiches, pizzas.
- Surgelés : viandes ou poissons déjà cuisinés, poêlées, plats préparés, pizzas, pains et viennoiseries crus surgelés.
- Épicerie et conserves : plats préparés en boîte, soupes, légumineuses, pâtes, riz, sauces, huiles.
- Boissons sans alcool : eaux plates ou gazeuses, jus de fruits, sodas classiques ou sans sucre, thés et cafés.
Produits interdits : restez vigilant
La liste des exclusions n’a pas bougé ; si vous présentez votre carte TR pour ces articles, la caisse les bloquera ou devra les passer à part :
- Alcool sous toutes ses formes : vin, bière, champagne, spiritueux, même à faible teneur.
- Produits non alimentaires : lessive, shampoing, couches, produits d’hygiène ou d’entretien.
- Confiseries pures : bonbons en sachet, barres chocolatées hors snacking repas, chewing-gums.
- Alimentation spécifique hors repas : laits infantiles, nourriture pour animaux.
La réglementation évolue ! Le gouvernement a déjà modifié la liste à plusieurs reprises ; restez à jour en consultant notre suivi législatif : Derniers changements sur les titres-restaurant.
💡 En résumé, tant que votre panier est composé exclusivement de produits alimentaires (directement consommables ou non) sans alcool, le paiement en titres-restaurant est accepté dans la quasi-totalité des grandes enseignes !
Quelles sont les conditions d’utilisation ?
Plafond journalier : 25 €
Depuis l’augmentation d’octobre 2022, vous ne pouvez pas régler plus de 25 € par jour en titres-restaurant, carte ou chèques. Le terminal de paiement bloque automatiquement tout dépassement ; avec un chéquier, la caissière devra passer le surplus sur un autre moyen de paiement. Des salariés travaillant un dimanche ou un jour férié peuvent obtenir une dérogation, mais uniquement si l’employeur en fait la demande auprès de l’émetteur.
Jours autorisés : du lundi au samedi
La règle par défaut reste inchangée : les titres-restaurant s’utilisent du lundi au samedi, midi ou soir. Le dimanche et les jours fériés sont exclus – sauf pour les salariés qui travaillent effectivement ces jours-là et dont l’entreprise a prévu l’option « usage dominical ». Pensez donc à vérifier votre convention interne ; sans mention expresse, la caisse refusera la transaction le septième jour.
Support : carte dématérialisée ou papier (plus pour longtemps)
- Carte et appli mobile : recharge mensuelle automatique, paiement au centime près, consultation instantanée du solde.
- Chèques papier : encore acceptés, mais il faut gérer la distribution physique et vous ne pouvez pas fractionner un titre.
Fin programmée du format papier : le gouvernement a confirmé que la dématérialisation deviendra obligatoire en 2026 : toutes les entreprises devront migrer vers la carte ou le smartphone. Mieux vaut donc anticiper dès maintenant la transition pour éviter un rush de dernière minute.
💡 Pour préparer votre transition vers des titres resto dématérialisés (coûts, délais, accompagnement salariés), consultez notre guide complet : Ticket-restaurant dématérialisés : mode d’emploi.
Où peut-on les utiliser ?
La bonne nouvelle : vos titres-restaurant sont acceptés dans près de 234 000 commerces alimentaires affiliés en France, selon la Commission nationale des titres-restaurant (CNTR). Cela couvre :
- Les hypermarchés et supermarchés (Carrefour, Auchan, Intermarché, Leclerc, Casino, Monoprix, Franprix…) ;
- Les enseignes de proximité (Carrefour City, U Express, CocciMarket…) ;
- Les marchés bio et primeurs ;
- Les boulangeries, traiteurs, sandwicheries et, bien sûr, les restaurants.
Longtemps réfractaires pour limiter la commission prélevée par les émetteurs, Aldi et Lidl acceptent désormais la carte et les chèques titres-restaurant dans la grande majorité de leurs magasins français. Vous pouvez donc régler votre panier alimentaire, hors alcool, dans ces deux enseignes à condition de respecter le plafond de 25 € par jour.
Comment vérifier qu’un magasin les prend ?
Cherchez le logo “Titre-Restaurant” ou, sur les terminaux de paiement, le code MCC 5814 : c’est le code marchand utilisé par les banques pour déclencher la transaction. Avec la carte dématérialisée, un message « Paiement refusé / code 02 » signifie souvent que le commerce n’est pas affilié au réseau de titres restaurant classique.
💡 Openeat est la seule solution de titres restaurant acceptée partout, c'est 2 fois plus que le réseau classique de 50 % des commerces alimentaires. Fini les paiements refusés.
Pour aller plus loin :
Que dit la loi sur l’usage des titres-restaurant en supermarché ?
Dérogation jusqu’au 31 décembre 2026
Initialement, l’autorisation d’acheter tous produits alimentaires (et plus seulement les plats “à consommer immédiatement”) devait s’éteindre fin 2024. La loi n° 2025-56 du 21 janvier 2025 a finalement prolongé la dérogation jusqu’au 31 décembre 2026 : les salariés peuvent donc continuer à régler leur panier complet, frais, surgelés, épicerie, boissons sans alcool, dans la grande distribution.
Le texte, adopté à une large majorité, vise à soutenir le pouvoir d’achat alors que l’inflation alimentaire reste élevée. Il précise néanmoins que la dépense demeure plafonnée à 25 € par jour et limitée aux jours autorisés (lundi-samedi).
Pour un récapitulatif pratique de cette prorogation et des produits éligibles, consultez notre synthèse : Derniers changements sur les titres-restaurant.
Évolutions attendues en 2027
Le gouvernement a annoncé l’ouverture, courant 2025, d’une concertation globale destinée à “refonder” le dispositif :
- Pérennisation de l’usage en supermarché après 2026 ? Plusieurs parlementaires plaident pour inscrire cette possibilité dans la loi de façon définitive.
- Fin du papier confirmée : la disparition totale des chèques papier au 1ᵉʳ janvier 2027 devrait être actée, afin d’alléger la gestion pour les commerçants et de limiter la fraude.
- Plafond révisé ? Les restaurateurs militent pour un relèvement à 30 € lorsqu’un titre est dépensé dans un établissement de restauration, afin de rééquilibrer la fréquentation. Le ministère du Commerce s’est engagé à étudier cette piste.
À ce stade, aucune mesure n’est encore inscrite dans un projet de loi ; le calendrier officiel prévoit une présentation des orientations à l’automne 2025, pour une entrée en vigueur au 1ᵉʳ janvier 2027.
Retenez :
- Jusqu’au 31 décembre 2026, rien ne change pour vos courses : titres-restaurant acceptés pour (presque) tout le panier alimentaire.
- À partir de 2027, attendez-vous à une généralisation de la carte et, possiblement, à des règles adaptées entre restauration sur place et achats en GMS.
Suivez nos mises à jour régulières pour rester conforme sans effort et tirer le meilleur parti de vos titres-restaurant.
Pourquoi choisir Openeat ?
Accepté partout, sans refus commerçant
Openeat ne passe pas par le réseau d’émetteurs classiques : l’application rembourse directement la dépense alimentaire sur le compte bancaire du salarié via l’open-banking. Résultat : le commerçant encaisse une carte bancaire « classique » et n’a aucune commission supplémentaire à supporter, donc aucune raison de refuser.
Aucun impact sur le salaire net
Avec Openeat, il n’y a pas de prélèvement sur la fiche de paie : l’employeur verse sa contribution (jusqu’au plafond URSSAF de 7,26 €) directement dans l’application, et le salarié paie ses courses avec sa carte bleue habituelle, puis est remboursé en 24 h de la part employeur.
Simplicité maximale : sans carte ni chèques
Plus besoin d’attendre une carte pré-payée ni de distribuer des carnets papier : tout se fait depuis le smartphone. L’utilisateur ajoute simplement son IBAN, photographie son ticket de caisse ou laisse l’appli détecter la dépense, et le remboursement part automatiquement. Un titre-restaurant, zéro plastique et zéro logistique.
On répond à toutes vos questions
Tout ce que vous voulez savoir sur Openeat et le titre restaurant, c'est ici.
Peut-on avoir des titres restaurant dans la fonction publique ?
La réponse est oui !
💡 Depuis la loi Sapin de 2001, les agents du secteur public ont également droit aux titres restaurant, quelle que soit leur catégorie de rémunération (A, B ou C).
Openeat est d'ailleurs une solution de titres restaurant très appréciée du secteur public pour plusieurs raisons :
- Un déploiement simplifié : notre solution sans carte et sans chèques simplifie la gestion et le déploiement des titres.
- Pas de prélèvement sur salaire : c'est l'objection numéro des salariés qui ne souhaitent pas bénéficier de titres. Avec Openeat, vous n'êtes plus prélevé sur votre salaire.
- C'est accepté partout : les agents situés en zones rurales (où les titres classiques sont moins bien acceptés) peuvent en profiter tout autant que ceux situés en zones urbaines. Openeat, c'est la seule solution de titres restaurant acceptée partout.
Quelques unes des collectivités qui ont équipé leurs agents avec Openeat :
Toutes les réponses à vos questions sont ici :
Est-ce que je dois toujours payer avec mon téléphone ?
Pas du tout !
Pour profiter des titres restaurant Openeat, vous n'avez rien à changer. Vous payez vos dépenses alimentaires comme vous le faites d'habitude, avec votre carte bancaire. Pour être remboursé, vous avez deux options :
- Le remboursement automatique. Il faut juste connecter Openeat à votre compte bancaire en 5 minutes. Et vous n'avez plus rien à faire. Openeat détecte les dépenses alimentaires et vous rembourse automatiquement de la part employeur.
- Le remboursement manuel. Vous devez simplement scanner votre ticket de CB une fois la dépense effectuée. Et voilà, vous êtes remboursé de la part employeur.
Est-ce qu'Openeat a accès à mes relevés bancaires pour me rembourser ?
La réponse est non !
Le traitement des transactions éligibles aux titres restaurant est réalisé par un tiers de confiance, Bridge, qui travaille également avec Qonto, PayFit ou encore la Banque Populaire. Ni Openeat ni votre employeur n'ont accès à vos relevés de comptes bancaires.
Pour en savoir plus sur le fonctionnement d'Openeat et l'Open Banking, nous répondons à toutes vos questions juste ici :
Comment mettre en place des titres restaurant simplement ?
Pour les ressources humaines :
Vous voulez déployer vos titres restaurant mais vous ne savez pas par où commencer ? Pas de panique. Voici un guide très complet dédié aux ressources humaines qui répond à toutes vos questions techniques et vous accompagne de A à Z :
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- Les titres restaurant sont-ils obligatoires ?
- Quels sont les avantages et inconvénients de la carte titre restaurant ?
- Titres restaurant : comment calculer la part employeur ?
- Quel est le montant minimum d’un titre restaurant ?
Pour les salariés :
Vous souhaitez que votre entreprise mette en place des titres restaurant pour vous et vos collègues ? Nous avons rédigé un court guide qui répond à vos questions principales sur le titre restaurant :
Est-ce que je peux utiliser mes titres restaurant au supermarché ?
La réponse est oui !
Légalement, vous pouvez utiliser vos titres restaurant dans tous les commerces alimentaires (épicerie, brasserie, restaurant traditionnels, et donc aussi les supermarchés) mais uniquement sur des produits comestibles (directement consommables ou non).
💡 Attention, les commerces alimentaires n’ont pas d’obligation d’accepter le titres restaurant classiques (hors Openeat). Si des enseignes comme Aldi et Lidl les acceptent aujourd’hui, plus de 20 % des commerces alimentaires les refusent en raison de commissions trop élevées.
Toutes les réponses à vos questions sont ici :
Les titres restaurant sont-ils obligatoires ?
La réponse est non !
L'employeur n’est pas obligé de donner des titres restaurant à ses salariés. Voici les obligations des employeurs :
- Si vous êtes une entreprise de moins de 50 salariés, rien ne vous oblige à donner des titres restaurant à vos salariés. C’est un choix qui vous appartient ;
- Si vous êtes une entreprise de plus de 50 salariés, vous devez soit mettre en place un espace de restauration pour vos salariés, avec des installations pour conserver, réfrigérer et réchauffer les aliments, ou proposer le fameux titre restaurant.
Toutes les réponses à vos questions sont ici : Les titres restaurant sont-ils obligatoires ?
Comment sont financés les titres restaurant ?
Le titre restaurant est co-financé par le salarié et par l’employeur, qui doit prendre à sa charge 50 % à 60 % de sa valeur. Par exemple : pour un titre à 10 €, l'employeur doit s'acquitter de 5 € à 6 €, le salarié de 4 € à 5 €.
💡 Depuis le 1er janvier 2025, la contribution de l’employeur au financement des titres-restaurant peut être exonérée jusqu’à 7,26 € par titre.
Pour aller plus loin : Titres restaurant : comment calculer la part employeur ?
Comment faites-vous pour donner des titres sans prélèvement sur salaire ?
C’est tout simple. Au lieu de prélever en moyenne 100 € au salaire de vos employés pour leur constituer une cagnotte qui paie leurs dépenses alimentaires, nous remboursons ces dépenses quand elles sont effectuées. Plus besoin de prélèvement, la participation entreprise suffit pour rembourser les dépenses alimentaires.
Comment faites-vous pour donner des titres sans carte ou chèques papiers ?
Openeat est une application qui rembourse les dépenses alimentaires de vos salariés de deux façons :
- Ou automatiquement, en connectant en 5 minutes leur compte bancaire à l’application Openeat.
- Ou en scannant leurs tickets de carte bancaire via l’application.
Plus besoin de cartes ou de papiers. C’est bon pour la planète et c’est aussi beaucoup de temps de gagné pour ressources humaines et les entreprises.
💡 D'ici à 2026, d’après la ministre chargée des petites et moyennes entreprises et du commerce, Olivia Grégoire, le titre restaurant dématérialisé deviendra obligatoire en France.
Nous répondons à toutes vos questions juste ici :
Déployez vos titres restaurant en 24 h seulement.
Sans cartes ni chèques
Sans prélèvement sur salaire
Acceptés dans tous les commerces alimentaires
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