8 min lecture
Modèle de clause pour intégrer les titres-restaurant dans le contrat de travail

Aujourd’hui, seuls 5,4 millions de salariés, soit 27 % de la population active, profitent des titres-restaurant. Pourtant, cet avantage social augmente le pouvoir d’achat, motive les équipes et reste exonéré de charges pour l’employeur. Si vous voulez garantir ce bénéfice dès l’embauche, rien ne vaut une clause “titres-restaurant” insérée noir sur blanc dans le contrat de travail. Ce guide vous livre le modèle prêt à copier-coller, les règles légales à respecter et les réponses aux questions que l’on vous posera immanquablement.
Au programme :
- Pourquoi intégrer une clause sur les titres-restaurant ?
- Quelles sont les règles légales à respecter ? (part employeur, attribution, jours d’utilisation…)
- Modèle de clause prêt à insérer (secteur privé et public).
- Questions fréquentes (dématérialisation, refus, temps partiel).
- Conclusion et ressources pour télécharger le modèle et contacter Openeat.
Pourquoi intégrer une clause sur les titres-restaurant ?
Insérer, dès la signature, une clause “titres-restaurant” dans le contrat de travail fixe des règles claires : le salarié sait qu’il bénéficiera de cet avantage, l’employeur sécurise sa démarche et améliore immédiatement l’image sociale de l’entreprise.
Un levier d’attractivité pour les salariés
Selon le Baromètre annuel du titre restaurant 2025 d’Openeat :
- 85 % des salariés qui n’en disposent pas souhaiteraient en bénéficier.
- 94 % des salariés équipés jugent les titres-restaurant utiles et 78 % les estiment indispensables ; ils sont donc perçus comme un avantage concret dans le quotidien.
- 63 % déclarent que la présence de titres-restaurant pèse dans leur choix d’employeur.
En pratique, la clause rassure le candidat dès l’entretien : il sait que son futur employeur prend en charge une partie de ses repas (50 à 60 % du titre), dans la limite URSSAF de 7,26 € par jour en 2025. Pour l’entreprise, c’est un avantage social exonéré de charges et un argument fort pour se différencier sur un marché de l’emploi tendu.
💡 À retenir : intégrer une clause “titres-restaurant” dans le contrat, c’est transformer un avantage facultatif en promesse écrite : on attire, on fidélise et l’on sécurise le dispositif d’entrée de jeu.
Un avantage social exonéré de charges
Voici pourquoi la clause “titres-restaurant” constitue, pour l’employeur comme pour le salarié, un avantage net de charges :
- Plafond 2025 : 7,26 € par titre. Tant que la contribution patronale ne dépasse pas 7,26 €, elle reste totalement exonérée de cotisations sociales et de CSG-CRDS.
- Participation obligatoire comprise entre 50 % et 60 % de la valeur faciale du titre ; rester dans cette fourchette est indispensable pour conserver le régime d’exonération.
- Zéro charge pour l’employeur : la part patronale exonérée n’entre ni dans l’assiette des cotisations ni dans celle de la taxe sur les salaires, et elle est déductible du résultat imposable.
- Pouvoir d’achat amélioré pour le salarié : le montant financé par l’entreprise n’est pas soumis à l’impôt sur le revenu, contrairement à une augmentation salariale brute équivalente.
- Sécurité juridique : le plafond est publié chaque année au BOSS et encadré par les articles L3262-1 et suivants du Code du travail, ce qui fiabilise la clause face à un éventuel contrôle URSSAF.
- Au-delà du plafond ou hors fourchette 50-60 % : l’excédent est requalifié en avantage en nature et réintégré dans l’assiette des cotisations, d’où l’importance de verrouiller les montants dans la clause.
Un outil de pouvoir d’achat très apprécié
Les chiffres le prouvent : les titres-restaurant restent l’un des avantages les plus plébiscités pour soulager le portefeuille des salariés :
- 77 % des Français qui en bénéficient les jugent “indispensables” pour préserver leur budget repas.
- 92 % des détenteurs les trouvent utiles et 83 % les qualifient d’indispensables, selon l’enquête Viavoice 2024.
- Jusqu’à 1 742 € de pouvoir d’achat net par an : c’est ce que représente, pour un salarié, une contribution employeur au plafond d’exonération 2025 de 7,26 € par jour.
💡 Pour faire simple, intégrer la clause “titres-restaurant” dans le contrat, c’est offrir un gain concret et durable qui compte vraiment dans le quotidien des collaborateurs.
Quelles sont les règles légales à respecter ?
La part de l’employeur : entre 50 % et 60 %
La loi encadre strictement la contribution patronale ; voici les repères clés à insérer dans la clause :
- Fourchette légale : 50 %-60 % de la valeur faciale du titre-restaurant. C’est la condition première pour profiter de l’exonération sociale.
- Exemple concret : si l’employeur verse 7,26 € (plafond d’exonération 2025), le titre doit valoir entre 12,10 € et 14,52 €.
- Hors fourchette = requalification : toute part patronale < 50 % ou > 60 % est réintégrée en avantage en nature et soumise aux cotisations URSSAF.
- Clause à préciser : indiquer clairement la valeur faciale, la part employeur et rappeler l’indexation annuelle du plafond publiée au BOSS.
- Anticiper les évolutions : prévoir une formulation « adaptée au plafond légal en vigueur » pour rester conforme sans avenant systématique.
💡 En verrouillant ces paramètres dans le contrat, l’entreprise sécurise son régime d’exonération tout en garantissant au salarié un avantage net et pérenne.
1 titre restaurant par jour travaillé avec une pause
Le principe est limpide : un salarié ne peut recevoir qu’un titre-restaurant par jour effectivement travaillé, à condition que ce jour comprenne une véritable pause-repas. Voici les points clés à graver dans la clause :
- Article R3262-7 du Code du travail : “un même salarié ne peut recevoir qu’un titre-restaurant par repas compris dans son horaire de travail journalier”.
- Jours ouvrés uniquement : aucune attribution en cas d’absence (congé, arrêt maladie, RTT, jour férié, activité partielle).
- Pause obligatoire : si l’horaire se termine avant le déjeuner ou débute après, le droit disparaît ; la règle vaut aussi pour le temps partiel.
- Télétravail : même droit qu’en présentiel ; un jour télétravaillé avec pause donne droit à un titre.
- Double service exceptionnel : deux repas (déjeuner + dîner) dans la même journée ouvrent droit à deux titres.
- Calcul mensuel : on compte le nombre de jours effectivement travaillés avec pause pour déterminer le lot de titres à remettre ou le montant à créditer.
💡 Bon à savoir : en cas de contrôle URSSAF, Openeat vous délivre un recapitulation complet des éléments demandés et assure, en amont, la conformité URSSAF de votre avantages salariés.
Toute la semaine sauf le dimanche (pour l'instant)
Pour être valide, la clause d’usage des titres-restaurant doit rappeler que leur emploi est limité à 6 jours sur 7. Voici ce qu’il faut retenir :
- Du lundi au samedi uniquement. Par défaut, les titres sont utilisables les jours ouvrables ; le dimanche et les jours fériés sont exclus.
- Exception travail dominical. Si le salarié travaille effectivement le dimanche (ou un jour férié), l’employeur peut l’autoriser à payer son repas avec un titre ; cette décision doit être consignée :
- mention très apparente sur les chèques papier,
- information écrite préalable pour les cartes dématérialisées.
- Base légale : article R 3262-8 du Code du travail. Il interdit l’usage dominical sauf dérogation expresse en faveur des salariés concernés.
- Plafond quotidien inchangé : 25 € par jour et par salarié, qu’il règle en carte ou en titres papier.
- Aucune restriction géographique supplémentaire : le salarié peut utiliser ses titres dans les commerces habilités de son département de travail et des départements limitrophes (sauf accord étendu).
💡 Véronique Louwagie, Ministre déléguée chargée du Commerce, de l'Artisanat, des Petites et Moyennes entreprises et de l'Économie sociale et solidaire, l’a annoncé en juin 2025 : les salariés pourront très bientôt utiliser leurs titres restaurant le dimanche. Aucune date n'est encore fixée.
Pour aller plus loin, les réponses à toutes vos questions sont sur l'article :
Modèle de clause prêt à insérer
Clause type à copier/coller
💡 Astuce : remplacez les crochets par vos propres montants (valeur faciale, part employeur) avant signature.
Secteur privé
Voici ce qu’il faut retenir pour la clause relative aux titres-restaurant dans le secteur privé :
"Le salarié perçoit un titre-restaurant par jour de travail effectif, y compris en télétravail, dès lors qu’une pause repas est prévue. Chaque titre a une valeur faciale de [montant en euros], financée à [pourcentage entre 50 % et 60 %] par l’employeur, le reste étant prélevé sur la rémunération. Aucun titre-restaurant n’est attribué en cas d’absence (congés, RTT, arrêt maladie, etc.)."
Secteur public (agents non titulaires / contractuels)
Voici ce qu’il faut retenir pour la clause relative aux titres-restaurant dans le secteur public :
"L’agent bénéficie d’un titre-restaurant par jour de travail effectif, sur site ou en télétravail, lorsque la journée inclut une pause déjeuner. La participation de l’employeur public est fixée à [montant en euros], dans la limite du plafond réglementaire. Aucune attribution n’a lieu en cas d’absence (congés, autorisation d’absence, arrêt maladie, etc.)."
Contacter Openeat pour un accompagnement
Besoin d’aide pour déployer la solution ou dématérialiser vos titres-restaurant ? Nos experts répondent à toutes vos questions !
On répond à toutes vos questions
Tout ce que vous voulez savoir sur Openeat et le titre restaurant, c'est ici.
Peut-on avoir des titres restaurant dans la fonction publique ?
La réponse est oui !
💡 Depuis la loi Sapin de 2001, les agents du secteur public ont également droit aux titres restaurant, quelle que soit leur catégorie de rémunération (A, B ou C).
Openeat est d'ailleurs une solution de titres restaurant très appréciée du secteur public pour plusieurs raisons :
- Un déploiement simplifié : notre solution sans carte et sans chèques simplifie la gestion et le déploiement des titres.
- Pas de prélèvement sur salaire : c'est l'objection numéro des salariés qui ne souhaitent pas bénéficier de titres. Avec Openeat, vous n'êtes plus prélevé sur votre salaire.
- C'est accepté partout : les agents situés en zones rurales (où les titres classiques sont moins bien acceptés) peuvent en profiter tout autant que ceux situés en zones urbaines. Openeat, c'est la seule solution de titres restaurant acceptée partout.
Quelques unes des collectivités qui ont équipé leurs agents avec Openeat :
Toutes les réponses à vos questions sont ici :
Est-ce que je dois toujours payer avec mon téléphone ?
Pas du tout !
Pour profiter des titres restaurant Openeat, vous n'avez rien à changer. Vous payez vos dépenses alimentaires comme vous le faites d'habitude, avec votre carte bancaire. Pour être remboursé, vous avez deux options :
- Le remboursement automatique. Il faut juste connecter Openeat à votre compte bancaire en 5 minutes. Et vous n'avez plus rien à faire. Openeat détecte les dépenses alimentaires et vous rembourse automatiquement de la part employeur.
- Le remboursement manuel. Vous devez simplement scanner votre ticket de CB une fois la dépense effectuée. Et voilà, vous êtes remboursé de la part employeur.
Est-ce qu'Openeat a accès à mes relevés bancaires pour me rembourser ?
La réponse est non !
Le traitement des transactions éligibles aux titres restaurant est réalisé par un tiers de confiance, Bridge, qui travaille également avec Qonto, PayFit ou encore la Banque Populaire. Ni Openeat ni votre employeur n'ont accès à vos relevés de comptes bancaires.
Pour en savoir plus sur le fonctionnement d'Openeat et l'Open Banking, nous répondons à toutes vos questions juste ici :
Comment mettre en place des titres restaurant simplement ?
Pour les ressources humaines :
Vous voulez déployer vos titres restaurant mais vous ne savez pas par où commencer ? Pas de panique. Voici un guide très complet dédié aux ressources humaines qui répond à toutes vos questions techniques et vous accompagne de A à Z :
Vous pourriez aussi être intéressé par les articles
- Quelles sont les conditions d’attribution des titres restaurant ?
- Les titres restaurant sont-ils obligatoires ?
- Quels sont les avantages et inconvénients de la carte titre restaurant ?
- Titres restaurant : comment calculer la part employeur ?
- Quel est le montant minimum d’un titre restaurant ?
Pour les salariés :
Vous souhaitez que votre entreprise mette en place des titres restaurant pour vous et vos collègues ? Nous avons rédigé un court guide qui répond à vos questions principales sur le titre restaurant :
Est-ce que je peux utiliser mes titres restaurant au supermarché ?
La réponse est oui !
Légalement, vous pouvez utiliser vos titres restaurant dans tous les commerces alimentaires (épicerie, brasserie, restaurant traditionnels, et donc aussi les supermarchés) mais uniquement sur des produits comestibles (directement consommables ou non).
💡 Attention, les commerces alimentaires n’ont pas d’obligation d’accepter le titres restaurant classiques (hors Openeat). Si des enseignes comme Aldi et Lidl les acceptent aujourd’hui, plus de 20 % des commerces alimentaires les refusent en raison de commissions trop élevées.
Toutes les réponses à vos questions sont ici :
Les titres restaurant sont-ils obligatoires ?
La réponse est non !
L'employeur n’est pas obligé de donner des titres restaurant à ses salariés. Voici les obligations des employeurs :
- Si vous êtes une entreprise de moins de 50 salariés, rien ne vous oblige à donner des titres restaurant à vos salariés. C’est un choix qui vous appartient ;
- Si vous êtes une entreprise de plus de 50 salariés, vous devez soit mettre en place un espace de restauration pour vos salariés, avec des installations pour conserver, réfrigérer et réchauffer les aliments, ou proposer le fameux titre restaurant.
Toutes les réponses à vos questions sont ici : Les titres restaurant sont-ils obligatoires ?
Comment sont financés les titres restaurant ?
Le titre restaurant est co-financé par le salarié et par l’employeur, qui doit prendre à sa charge 50 % à 60 % de sa valeur. Par exemple : pour un titre à 10 €, l'employeur doit s'acquitter de 5 € à 6 €, le salarié de 4 € à 5 €.
💡 Depuis le 1er janvier 2025, la contribution de l’employeur au financement des titres-restaurant peut être exonérée jusqu’à 7,26 € par titre.
Pour aller plus loin : Titres restaurant : comment calculer la part employeur ?
Comment faites-vous pour donner des titres sans prélèvement sur salaire ?
C’est tout simple. Au lieu de prélever en moyenne 100 € au salaire de vos employés pour leur constituer une cagnotte qui paie leurs dépenses alimentaires, nous remboursons ces dépenses quand elles sont effectuées. Plus besoin de prélèvement, la participation entreprise suffit pour rembourser les dépenses alimentaires.
Comment faites-vous pour donner des titres sans carte ou chèques papiers ?
Openeat est une application qui rembourse les dépenses alimentaires de vos salariés de deux façons :
- Ou automatiquement, en connectant en 5 minutes leur compte bancaire à l’application Openeat.
- Ou en scannant leurs tickets de carte bancaire via l’application.
Plus besoin de cartes ou de papiers. C’est bon pour la planète et c’est aussi beaucoup de temps de gagné pour ressources humaines et les entreprises.
💡 D'ici à 2026, d’après la ministre chargée des petites et moyennes entreprises et du commerce, Olivia Grégoire, le titre restaurant dématérialisé deviendra obligatoire en France.
Nous répondons à toutes vos questions juste ici :
Peut-on imposer la dématérialisation ?
Oui. L’employeur choisit librement le format de ses titres-restaurant ; il peut donc passer à la carte ou au paiement mobile sans recueillir l’accord individuel des salariés. De toute façon, le format papier disparaîtra d’ici fin 2025 : à compter de 2026, tous les titres devront être dématérialisés conformément à l’annonce gouvernementale.
- Pour aller plus loin : Ticket-restaurant dematérialisés : mode d’emploi
Peut-on refuser de recevoir des titres restaurant ?
Un salarié peut refuser de bénéficier des titres-restaurant, souvent pour éviter la retenue sur salaire correspondant à sa part de financement. Dans ce cas :
- Il signe (ou adresse) un courrier de renonciation que l’employeur archive ;
- Aucune retenue n’est opérée et aucune compensation n’est due : le dispositif reste facultatif et n’est pas assimilé à un élément de salaire ;
- La renonciation vaut pour l’année civile, mais peut être révoquée à la prochaine campagne de distribution.
Openeat est la seule solution de titres restaurant sans prélèvement sur salaire, aucun risque de refus donc du côté de vos salariés !
Pour découvrir en détail : Refus des tickets-restaurant : quelles conséquences ?
Est-ce que le salarié peut revenir sur son refus ?
Vous regrettez d’avoir refusé les titres restaurant ? Ce n’est pas grave : vous pouvez à tout moment revenir sur cette décision ! Vous devez en informer votre employeur par écrit et préciser clairement la date à laquelle vous souhaitez à nouveau bénéficier de cet avantage.
Sachez simplement que vous ne pourrez récupérer la part employeur non perçue. Mais, l’avantage, avec Openeat, si vous êtes dans cette situation, c’est que votre salaire n’est jamais prélevé. Vous cumulez la part employeur sur une cagnotte externe, donc vous n’avez aucune raison de le refuser !
Un salarié peut-il exiger une compensation si il refuse ses titres restaurant ?
Selon juritravail, vous ne pouvez pas, en tant que salarié, demander une compensation financière à votre employeur correspondant à la part patronale acquittée pour les titres-restaurant. La participation de l'employeur est perdue.
Un salarié à temps partiel a-t-il droit aux titres restaurant ?
Oui. Les salariés à temps partiel bénéficient des titres-restaurant dans les mêmes conditions que ceux à temps complet :
- un titre par jour travaillé comprenant une véritable pause-repas ;
- pas de titre si l’horaire commence après le déjeuner ou se termine avant.
Tout comprendre : Titre-restaurant et temps partiel : vos droits
Déployez vos titres restaurant en 24 h seulement.
Sans cartes ni chèques
Sans prélèvement sur salaire
Acceptés dans tous les commerces alimentaires
4,7 / 5 sur Trustpilot
